" Une nuit j'ai vu une étoile qui chevauchait à travers les nuages, et j'ai dit à cette étoile :" Viens, consume-moi."
Les Vagues - Virginia Woolf
b0uille
De deux choses Lune, l'autre c'est le Soleil. [ Jacques Prévert ]
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De deux choses Lune, l'autre c'est le Soleil. [ Jacques Prévert ]
Jeudi 30 juillet 2009 à 13:28
" Une nuit j'ai vu une étoile qui chevauchait à travers les nuages, et j'ai dit à cette étoile :" Viens, consume-moi."
Les Vagues - Virginia Woolf
Dimanche 28 juin 2009 à 15:16
"Alors moi, Benjamin Malaussène, frère de famille, cherchant le sommeil sur une chaise plantée au coeur de mes responsabilités, je pose solennellement la question : est-ce que c'est une vie pour Clara ? Est-ce qu'une fille qui a passé son enfance à élever les rejetons de sa mère ne mérite pas mieux, pour la suite des événements, que d'aller pouponner les âmes damnées d'un archange aux yeux bleu ciel ?"
[ La petite marchande de prose - Daniel Pennac ]
Et les listes, vous vous souvenez ?
[ La petite marchande de prose - Daniel Pennac ]
Et les listes, vous vous souvenez ?
Lundi 1er juin 2009 à 13:12
Le paysage défilant depuis la fenêtre, le vent s'engouffrant, faisant frissonner la peau. Le soleil dardant ses rayons, réchauffe le coeur. Les sourires en mille. Et la Brière, calme et sereine sous les barques, encore frémissante de l'intrusion, la vie minuscule en mouvement, un vol de libellules. Le doux balancement des cloches de digitales, odeur d'été dans la brise. Des formes dans les nuages, porte grande ouverte sur le ciel, un héron qui montre le chemin. Les yeux qui se remplissent de couleurs. Et les rêves. Acouperlesouffledebeautéetdesolenité.
Jeudi 14 mai 2009 à 20:17
Sortir en apnée de la salle, signer, rendre la copie. Sortir dans la rue, aspirer l'air par poignées, et marcher. Courir presque, invisible, ouvrir les yeux sur la vie qui continue d'avancer là-dehors. Courir pour prendre le bus, monter sous les reproches du chauffeur, enlever son foulard, et trouver une place. La musique qui démarre, elle est dans les oreilles et dans le ventre, loin, au fond, elle prend et fait trembler tout le corps. Se bercer dans le ciel noir qui roule et gronde, ne rien entendre mais sentir le tremblement, contempler les éclairs, comme pour la première fois, la première fois de toutes les premières fois. Naître dans l'orage, c'est comme ça que je l'aurais voulu. Au moment où se brise le nuage, hymen de pluie rompu. Sortir au moment où crève l'abcès. Et sentir les gouttes, extrême onction glissant sur le trottoir. Puis rentrer, enfin et attendre le prochain orage.
I'm just glad I've an excuse, to stay right you
Mardi 5 mai 2009 à 21:14
Elles viennent d'être faites. Je ne sais quoi en penser. Je crois que je n'avais pas assez de lumière.