" Laissez-moi vous explorer, vous effeuiller jusqu'à l'insupportable, jusqu'à ne plus accepter d'être des mots écrits sur des coins de nappes en papier, des pensées notées sur un carnet. Vous méritez mieux que cela. Vous êtes une étoile lointaine, pas trop j'espère, et je ne suis qu'un amant de papier." Bernard Giraudeau - Cher amour
" Le mot peut tromper, isoler, interpréter. La compréhension uniquement par le langage est très aléatoire. Le langage corporel des émotions est le langage essentiel. De toute façon, ça m'arrange." Bernard Giraudeau - Cher amour
" Tu me manques mon amour, et je ne sais pas le dire." Bernard Giraudeau - Cher amour
'Ils avaient nourri leur bonheur dans l'absence, dans une sorte de méditation intensive de l'autre..." Bernard Giraudeau - Les Hommes à terre
" Il y a de l'enfance à vouloir partir toujours, avec la peur en pointillés sur la route." Bernard Giraudeau - Les Hommes à terre
"Aimer ce n'est pas réfléchir, c'est agir, rythmer le souffle et se noyer s'imprimer l'un l'autre en murmurant je t'aime". Bernard Giraudeau - Cher amour
" Avec toi, j'ai touché l'abîme. Et maintenant... La douleur, en s'atténuant, avait entrepris de creuser son envers." Claudie Gallay - Les Déferlantes
" Aujourd'hui en vous voyant. J'ai compris que notre histoire n'était qu'une illusion." Gabriel Garcia Marquez - L'amour au temps du choléra
" Il n'y a pas toujours de pourquoi...j'ai dit.
- Et les pourquoi sont parfois décevants, je sais, on me l'a dit, mille fois..." Claudie Gallay - Les Déferlantes
" Il lui avait appris que rien de ce qui ce fait au lit n'est immoral s'il contribue à perpétrer l'amour." Gabriel Garcia Marquez - L'amour au temps du choléra
" Elle se troubla en lui disant bonjour et il fut troublé de son trouble." Gabriel Garcia Marquez - L'amour au temps du choléra
" En bas, dans la maison accolée au tonnerre des vagues qui se brisaient contre les escarpements, l'amour était plus intense parce qu'il avait quelque chose d'un naufrage." Gabriel Garcia Marquez - L'amour au temps du choléra
" Bref : quand on a rien à dire, ou plus rien à dire. Bref : pour faire peur au silence, pour ponctuer l'inutile, pour être sûr d'être en vie." Bernard Giraudeau - Le marin à l'ancre
" En revanche, lorsqu'une femme décide de coucher avec un homme, il n'est pas de barrière qu'elle ne franchisse, de forteresse qu'elle ne démolisse, de considération morale sur laquelle elle ne soit prête à s'asseoir : Dieu lui-même n'existe plus." Gabriel Garcia Marquez - L'amour au temps du choléra
" J'aime l'aube et surprendre le réveil des autres." Bernard Giraudeau - Le marin à l'ancre
" Je ne meurs pas de solitude. je meurs seulement un peu de ne pas vous avoir connu. [...] Quelle étrange impression que celle de s'apercevoir que l'on a manqué un rendez-vous, définitivement. J'ai manqué celui-là. " Bernard Giraudeau - Le marin à l'ancre
" Evitez-moi les chairs tièdes et tristes, les cris-blessures et les voix inutiles." Bernard Giraudeau - Le marin à l'ancre
" Je m'en fous, raconte-moi des histoires, je sais que tu inventes parfois, que tu réécris le passé, que tu transformes la mémoire, mais c'est ton histoire. Je peux croire que j'étais là.
- Je n'ai jamais eu d'aptitudes au bonheur. Toi tu m'apprends. Et tes histoires à toi ?
- C'est l'histoire d'un immobile. Toi, tu cours pour moi." Bernard Giraudeau - Le marin à l'ancre