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De deux choses Lune, l'autre c'est le Soleil. [ Jacques Prévert ]

Vendredi 2 octobre 2009 à 13:01

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Il faut que. Je termine la robe.la robe jaune à pois. Je travaille un peu. Rien qu'un peu pour faire semblant. Je lise beaucoup. Je fasse des ballades le long de la Loire avec l'Amoureux. Et tant de choses. 
Voilà, c'était Septembre. 
Et Léa a fait exploser mon coeur avec son paquet fou. Ca y est, ce sera Anatole, le copain de Bertille. Il va bien, il est sur le bureau, il écoute la musique.

Jeudi 24 septembre 2009 à 20:02

 Je suis tombée amoureuse. D'un film. C'est bête hein ? Un film que l'on regarderait mille fois de suite de peur de l'oublier, ou qu'il se fane, un film qui fait pleurer, sans s'en rendre compte, presque, et à la fin chercher les musiques à toute allure, pour les retenir encore un peu. Un film de fille, quoi de mieux pour se vider des tonnes de chagrin qu'on garde bien profondément, pour des bêtises. Je me doutais que j'allais aimer, et c'était encore plus puissant au fond de moi, comme une vague de bonheur, et de mélancolie à la fois, de la tristesse, parce que ce n'est qu'un film, et que ça ne sera jamais rien d'autre, sauf pour moi, sauf dans mon ventre, là où j'ai senti quelque chose se serrer, je ne sais pas comment décrire, c'est un peu brouillon. C'est comme une explosion de milliers d'émotions différentes, Hiroshima dans tout mon corps, et en même temps, quelque chose qui empêche de bouger. C'est bête hein. Mais ça me fait souvent ça devant des films, ou des livres, je m'implique trop je crois. 

Et je suis bête je n'ai même pas dit que le film c'est Jane, sur la vie de Jane Austen, et sur l'histoire d'amour qui lui a inspiré Orgueil et Préjugés ( autre tsunami intérieur).

Lundi 31 août 2009 à 22:27

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 Et. Je crois que je me suis évanouie de bonheur pendant une semaine entière. Et je n'ai pas les mots pour dire, pour montrer tout ce voyage, toutes ces visites, et ces sourires dans les regards, quand tu me tenais la main, dans la rue, quand je ne croyais pas à ce que je vivais tellement j'en avais le souffle coupé.  Toutes les photos que je n'ai pas encore redimensionnées et que je mettrai après, quand mes paupières tomberont moins, quand le ciel bas et lourd de mes yeux ne pèsera plus comme un couvercle. Je crois que je n'aurais jamais pu m'arrêter de sourire, et de rire. Des fous-rires à en pleurer, jusque tard dans la nuit, et ta main qui serre la mienne, dès que tout devient trop fou et incroyable, toujours ta main dans la mienne. 

Les trains, tous ces trains, et ces métros, que nous finissions par connaître par coeur, les rues, traversées mille fois et découvertes toujours avec le même émerveillement, les petites boutiques, et les magasins immenses, la musique, qui nous a accompagnée toute la semaine, toutes les musiques, celles qui donnent envie de danser de joie, et celles qui nous font pleurer, un peu, jamais trop, on ne peut jamais pleurer trop avec toi. Les garçons, les sacrés garçons, regardés du coin de l'oeil et qui nous ont fait rire comme des enfants, parce que c'est plus drôle loin de chez soi.

Et la ville, qui m'attendait presque, comme si elle savait que j'allais arriver, et qui me serrerait dans ses bras, comme on serre un enfant qui rentre après des années et à qui on dit  "c'est bon de te voir, enfin". Les rues qui m'embrassent comme aucune ne l'a fait. La ville qui m'a rendue le plus vivante, celle qui m'a donné un goût de chez moi. Et partir c'était comme une déchirure, qui pique à l'intérieur et fait remonter un goût amer, parce qu'on ne sait pas quand on reviendra, mais on reviendra c'est une évidence. Et rentrer, et marcher dans mes rues, et me sentir étrangère, avoir l'impression de ne plus fouler les mêmes pavés, avec toujours la boule au ventre d'avoir quitté son cocon.

Londres a été mon cocon pendant une semaine, et elle m'a nourrie de bonheur et de cheesecake au citron. 
Et je ne vois pas ce que je pourrais demander de plus à une ville.

Mardi 21 juillet 2009 à 21:48

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[ Arthur ]

 
 
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Et de battre mon coeur s'est arrêté.

 Ses doigts, fragiles et presque transparents, agrippant mon index, sa respiration, rapide et pleine de sursauts, comme celle d'un petit animal, ses yeux bleus, bleus foncés, comme un jour de tempête sur l'océan, Il n'en fallait pas plus pour que je tombe am
oureuse.

Lundi 20 juillet 2009 à 18:17

 Arthur est né. 

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