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De deux choses Lune, l'autre c'est le Soleil. [ Jacques Prévert ]
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De deux choses Lune, l'autre c'est le Soleil. [ Jacques Prévert ]
Vendredi 21 août 2009 à 18:03
Londres dans trois jours. J'ai des papillons plein le ventre, j'éxulte, je ne sais pas quoi faire pour apaiser l'impatience des sourires en géant. Ses bras m'aident, à me délasser, a relâcher la pression, et le ventre se détend. Je lis beaucoup, j'ai repris mes Zola, et j'ai acheté le dernier Nothomb, je vais voir. Je me saoûle de musique, de paroles, de mots magiques qui me retournent l'estomac. Je m'occupe comme je peux, en fait. J'ai encore regardé Harold et Maude, et j'ai encore pleuré. Avec le travail je ne fais pas grand chose, je termine demain. Ca fera du bien, je pense. Pas que je n'en puisse plus, mais ça ne me plait pas, et puis Londres, alors les sept heures quotidiennes assise sur ma chaise, je bouillonne, je rêve d'ailleurs, de mouvement. Et puis l'amoureux qui part, pas trop loin, mais ça me met les nerfs en pelote, de savoir qu'il ne sera plus là, tout près, à un soupir de moi. Un peu de fatigue aussi, mais rien de trop grave, c'est la fin de l'été, et tout ne fait que commencer.
Mardi 11 août 2009 à 10:06
Croquer dans un macaron, et voir les sourires s'étirer parce qu'ils sont réussis cette fois. Envoyer des colis sourires loin de chez moi. Des sourires autour d'un verre de jus de fruit dans un petit salon blanc, dans un gros canapé prune. Des sourires d'amoureux, murmurés sur un oreiller. Des sourires d'anniversaire en retard, en ouvrant des paquets improbables, droles et émouvant, comme cette édition limitée des Contes et nouvelles de Maupassant, avec dorures et tellement grande qu'elle ne rentre pas dans ma bibliothèque. Des sourires en anglais, devant une tarte au citron hollandaise. Des sourires dans la petite piscine du jardin, celle en plastique, avec tout le monde dedans, encore habillés. Un week end sourires, un week end avec un peu moins de peur au ventre. Un peu.
Et tombée amoureuse d'Hamlet, et se rappelle des vers de Cyrano de Bergerac, et se surprend à se les réciter dans la tête. Un baiser le mot est doux, je ne vois pas pourquoi votre lèvre ne l'ose, s'il la brûle déjà, que sera-ce la chose, ne vous en faîtes pas un épouvantement, n'avez-vous pas tantôt presque insensiblement, quitté le badinage et glissé sans alarme, du sourire au soupir, et du soupir aux larmes? Glissez encore un peu, d'insensible façon, des larmes aux baiser il n'y a qu'un frisson.
Et elle frissonne.
Jeudi 23 juillet 2009 à 13:43
Grève de courrier le jour de son anniversaire, ce n'est vraiment pas de chance.
Dimanche 12 juillet 2009 à 18:28
En coup de vent, en direct de ma Normandie. Soleil, les enfants partout, l'odeur des framboisiers, et peut-être l'amoureux qui viendra. Ce serait le vrai bonheur. Et vous vos vacances ?
Dimanche 21 juin 2009 à 18:24
Clair de lune. Ca fera sourire Margot. Heureusement qu'elle est là en ce moment, avec tout ce qu'il y a à penser, à ne pas oublier , à faire ... Heureusement qu'elle est là pour m'étirer des sourires en grand. C'est l'été, et pourtant je me fane, je crois. Imaginez la tête de vieux coquelicot, tout recroquevillé. Mais parfois le travail c'est chouette, quand on voit des pièces comme la Nuit des rois, avec Sara Giraudeau, ou bien Mon père avait raison; avec les Brasseur, ou bien l'Antichambre avec Sarah Biasini et Danièle Lebrun, ou bien les Belles-soeurs, ou bien....
" Comme James Dean ou Che Guevara, Boris Vian restera jeune pour l'éternité." Jérôme Savary.
Je ne suis pas tout à fait en vacances, mais je vous redirai ça prochainement, en y mettant le ton, la forme, la joie ou la déception. Pour ceux qui s'inquiéteraient vaguement, j'ai eu mes partiels, c'est autre chose. L'amoureux me manque, il travaille beaucoup, and so do I. Margot me manque, elle travaille beaucoup aussi. Ils sont mes deux ailes en ce moment, j'ai tellement Hâte pour Londres. J'ai tellement hâte de prendre quelques instants pour moi, rien que pour moi, juste s'asseoir, quelques instants, sortir la peur et avancer, sortir toutes les peurs.
[ She hold me, when I was out there ]