Le soleil qui emplit la chambre, et les fous-rires qui commencent. De l'après-midi jusqu'au lendemain matin, les sourires à s'en fendre les joues, à se faire entendre par tout le quartier, à en avoir les larmes aux yeux. Mes poulettes, ma bande de copines délurées, mon Top Gang, avec qui je passe des nuits qui me font rigoler de la bouche, à dire toutes sortes de n'importes quoi. A se dire des choses qu'on aimerait faire, et dire qu'on le fera, et programmer mille choses douces et papillonesques. Et bientôt ça recommence, il le faut, c'est vital. Le lendemain, les yeux embués de fatigue, à rire encore des bêtises de la veille, à se manquer rien que pour quelques heures, à se retrouver vite pour d'autres aventures. J'ai trouvé mon Gang, je pose mes valises.
Je ne sais plus si j'en avais déjà parlé ici, de mon autre blog, du blog de critiques de livres, si ce n'est pas le cas, voilà : 
Je me distance, je ne repasse plus trop par ici en ce moment, et ça m'embête. Je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas quels mots utiliser. J'ai l'impression qu'il n'y a rien de nouveau, que je fais chaque jour la même chose, rien de bien intéressant. Les cours, les livres, l'amoureux, un peu. Dans quelques jours, le ski. Je n'ai pas été à la montagne depuis mes sept ans. Je pense que ça va être assez catastrophique, mais doux aussi. Comme une sorte de parenthèse. Je dois préparer mon sac, ne rien oublier. La neige est tombée un peu l'autre jour, juste assez pour faire des photos. Courir comme une enfant dans un parc, choisir ses fleurs, choisir un angle qui convient, se laisser doucement recouvrir de flocons, rentrer pleine de neige, les joues roses et les doigts gelés. Mais tout a fondu, trop vite. Tout finit toujours par fondre, trop vite. Les prochains jours sont pleins de sourires, de films, de nuits à deux, emmitouflée dans son amour, minuscule au creux de ses bras. 