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De deux choses Lune, l'autre c'est le Soleil. [ Jacques Prévert ]

Mercredi 8 décembre 2010 à 21:44

http://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1000613.jpg " You are my sweetest downfall." 

Samedi 4 décembre 2010 à 22:57

http://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1000579.jpg I just don't know why, some times are harder than others. I think I'm not made for being alone. Being alone for so long. I keep watching sad movies, eating chocolate and crying my heart out. I eat to stop thinking that I'm eating to fill a big hole inside. I don't need food, I need attention, I need love. I need to be held in someone's arms, truely, not just for fun, not just for one night. I'd just like to be one of those girls, but it's not happenning, and maybe I do everything so I doesn't. Maybe it's on purpose. I just don't know, and sometimes I get on well with that, but, sometimes I feel just so alone, so far away from home. Sometimes I'm just not as grown up as I would like to. I'm playing the game of the adult, of the teacher, of the independant girl. But I'm just a child. I just so small and I would like to be in someone's arms, just to know that it's gonna happen again. And I know it's stupid. But still. I might not be as strong as I look like, and I might need a hand sometimes. But still. I just don't know how to fix it, how to manage it. I haven't been in that situation for so long, and I just don't remember how I was doing before. I know one day I will sort it out, but, for now, I have the impression of being in the dark, and I have no idea of what's gonna happen after. I don't know where I'll be in six months, I don't know if I will be able to achieve my dream, and I will able to get over him. I'm trying I swear I do, but it takes so much time, and I'm a impatient child, and when I don't have what I want quickly, I have the impression I will never have it. I know I have to wait, to be patient, to learn it. I'd like to. I just don't know how. 

Samedi 4 décembre 2010 à 15:53

 http://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1000917.jpghttp://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1000923.jpghttp://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1000920.jpghttp://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1000927.jpghttp://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1000933.jpg

Lundi 29 novembre 2010 à 21:43

 Il y a cette fille un peu folle qui me ressemble, qui erre dans les rues de Camden, ses lunettes sur le nez, qui se cache sous son écharpe immense et qui attrape un sourire d'un garçon au bonnet rouge. Il se pourrait qu'il vende des chaussures, et qu'elle en achète une paire. Et qu'il la regarde parler français. Et de sa voix un peu mal assurée il lui dit : Le chat à mangé les pommes de terre. Et cette fille-là, cette petite rousse encapuchonnée elle rit à s'en fendre les joues, de voir ses petits yeux lui sourire, avec son accent anglais à couper les jambes. Et elle s'en va. Mais dans sa tête elle sait qu'elle va revenir, et que, comme une petite belette elle lui laissera son numéro sur un petit post-it vert déchiré. Et qu'elle le cachera presque, à côté de la caisse, pendant qu'il a le dos tourné, comme s'il avait le dos tourné exprès pour lui laisser le temps de déposer son petit post-it vert, prêt à s'envoler au moindre coup de vent. Et elle est partie. Presque en courant, sans se retourner. En croisant les doigts, en fermant les yeux et en riant comme une enfant qui vient de faire une sacrée bêtise, mais qui en valait drôlement la peine. Elle sautille dans les escaliers du métro, elle vacille sous son rire, elle redevient légère sous les nuages. Et elle n'en revient pas d'être aussi folle. Et peut-être que le garçon n'en est pas revenu de voir une petite française aussi folle, parce qu'il a fini par trouver le petit post-it vert, et par envoyer un message pour être sûr que c'était bien la petite française folle, celle qui rit quand on lui dit que le chat à mangé les pommes de terre. 

Dans le train, au retour, j'ai regardé la nuit tomber, j'ai écouté le prélude de Bach par Rostropovitch, et j'ai souri dans le noir jusqu'à mon arrêt. 

Dimanche 14 novembre 2010 à 23:22

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" Laissez-moi vous explorer, vous effeuiller jusqu'à l'insupportable, jusqu'à ne plus accepter d'être des mots écrits sur des coins de nappes en papier, des pensées notées sur un carnet. Vous méritez mieux que cela. Vous êtes une étoile lointaine, pas trop j'espère, et je ne suis qu'un amant de papier." Bernard Giraudeau - Cher amour

" Le mot peut tromper, isoler, interpréter. La compréhension uniquement par le langage est très aléatoire. Le langage corporel des émotions est le langage essentiel. De toute façon, ça m'arrange." Bernard Giraudeau - Cher amour

" Tu me manques mon amour, et je ne sais pas le dire." Bernard Giraudeau - Cher amour

'Ils avaient nourri leur bonheur dans l'absence, dans une sorte de méditation intensive de l'autre..." Bernard Giraudeau - Les Hommes à terre

" Il y a de l'enfance à vouloir partir toujours, avec la peur en pointillés sur la route." Bernard Giraudeau - Les Hommes à terre

"Aimer ce n'est pas réfléchir, c'est agir, rythmer le souffle et se noyer s'imprimer l'un l'autre en murmurant je t'aime". Bernard Giraudeau - Cher amour

" Avec toi, j'ai touché l'abîme. Et maintenant... La douleur, en s'atténuant, avait entrepris de creuser son envers." Claudie Gallay - Les Déferlantes

" Aujourd'hui en vous voyant. J'ai compris que notre histoire n'était qu'une illusion." Gabriel Garcia Marquez - L'amour au temps du choléra

" Il n'y a pas toujours de pourquoi...j'ai dit.
- Et les pourquoi sont parfois décevants, je sais, on me l'a dit, mille fois..." Claudie Gallay - Les Déferlantes

" Il lui avait appris que rien de ce qui ce fait au lit n'est immoral s'il contribue à perpétrer l'amour." Gabriel Garcia Marquez - L'amour au temps du choléra

" Elle se troubla en lui disant bonjour et il fut troublé de son trouble." Gabriel Garcia Marquez - L'amour au temps du choléra

" En bas, dans la maison accolée au tonnerre des vagues qui se brisaient contre les escarpements, l'amour était plus intense parce qu'il avait quelque chose d'un naufrage." Gabriel Garcia Marquez - L'amour au temps du choléra

" Bref : quand on a rien à dire, ou plus rien à dire. Bref : pour faire peur au silence, pour ponctuer l'inutile, pour être sûr d'être en vie." Bernard Giraudeau - Le marin à l'ancre

" En revanche, lorsqu'une femme décide de coucher avec un homme, il n'est pas de barrière qu'elle ne franchisse, de forteresse qu'elle ne démolisse, de considération morale sur laquelle elle ne soit prête à s'asseoir : Dieu lui-même n'existe plus." Gabriel Garcia Marquez - L'amour au temps du choléra

" J'aime l'aube et surprendre le réveil des autres." Bernard Giraudeau - Le marin à l'ancre

" Je ne meurs pas de solitude. je meurs seulement un peu de ne pas vous avoir connu. [...] Quelle étrange impression que celle de s'apercevoir que l'on a manqué un rendez-vous, définitivement. J'ai manqué celui-là. " Bernard Giraudeau - Le marin à l'ancre

" Evitez-moi les chairs tièdes et tristes, les cris-blessures et les voix inutiles." Bernard Giraudeau - Le marin à l'ancre

" Je m'en fous, raconte-moi des histoires, je sais que tu inventes parfois, que tu réécris le passé, que tu transformes la mémoire, mais c'est ton histoire. Je peux croire que j'étais là.
- Je n'ai jamais eu d'aptitudes au bonheur. Toi tu m'apprends. Et tes histoires à toi ? 
- C'est l'histoire d'un immobile. Toi, tu cours pour moi." Bernard Giraudeau - Le marin à l'ancre


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