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De deux choses Lune, l'autre c'est le Soleil. [ Jacques Prévert ]

Jeudi 30 décembre 2010 à 14:14

http://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1010328.jpghttp://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1010350.jpghttp://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1010338.jpghttp://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1010352.jpghttp://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1010360.jpg http://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1010365.jpg
Fragmentée

[ Je tourne des pages avant que l'encre ne me reste sous la peau. ]
 
 

Mercredi 29 décembre 2010 à 18:28

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 Je ne savais pas que ça faisait ça. Que c'était précisément ce qui était écrit dans les livres. D'un coup, tout se met  à tourner, comme dans un rêve. On se dit que ce n'est pas possible, que ce n'est pas vrai et qu'à un moment on va se réveiller pour se rendre compte que ce n'était pas réel. Et pourtant, on a l'impression d'être muette, mais on continue de parler, on ne sait pas quoi faire pour se rattraper à un dernier morceau de réalité. Debout, j'en serais tombée par terre, mais le banc en bois me laissait inerte, assise, à fixer le vide en prétendant être heureuse, à parler pour ne rien dire, à parler pour étouffer ma tristesse, surgi de nulle part. Je pensais que j'y serais indifférente, que ça me ferait réellement plaisir, et pourtant, j'ai eu envie de mourir à l'instant, j'ai eu envie de me taper la tête contre les murs, de hurler ma douleur, de me jeter sous un bus. Et je ne savais pas pourquoi. J'ai trouvé une excuse pour partir, pour payer et entrer dans le premier magasin qui passait, et il avait à peine tourné les talons que j'éclatais en sanglots devant les promotions de Noël. 

Jusqu'à épuisement de mes larmes

Mercredi 29 décembre 2010 à 12:51

http://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1010294.jpghttp://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1010295.jpghttp://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1010296.jpghttp://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1010289.jpg La douce frénésie de Noël est déjà passée, et j'ai l'impression d'avoir traversés ces derniers jours en apnée, happé par les sourires et les retrouvailles. Bientôt je rentre, je reprends des trains, et je recommence ma petite routine anglaise. Au fond je ne sais pas quoi ressentir, j'ai envie de repartir, finir cette jolie aventure outre-Manche, mais rentrer m'a fait voir ce qui m'avait tant manqué ces derniers mois. J'aimerais passer des heures encore avec mes Belles, voir leurs sourires et me dire que tout va bien, juste grâce à ça. Je redécouvre ma ville comme une étrangère, je suis chez moi, et même dans ma chambre je me sens de passage, comme si je n'habitais plus vraiment ici, que j'étais en vacances chez moi. Je me surprends à chercher où sont rangées les choses, à avoir toujours une valise dans un coin, prête à être remplie. Je suis dans un entre deux de ma vie, dans un passage. Je ne suis chez moi nulle part, je vais de gares en gares. Je crois que j'attends un peu le moment où je poserai mes valises. 

Mardi 21 décembre 2010 à 0:26

http://b0uille.cowblog.fr/images/collierbonbon.jpg Les nuages m'étouffent un peu et me rendent nostalgique de l'été. Encore une fois, dans mille trains, dans les gares, je me perds. J'ai l'impression de m'endormir dans des lits et me réveiller dans d'autres. Je ne suis pas d'accord avec moi-même, je me bats sans cesse contre le vent, je ne sais pas ce que je veux vraiment. Je me ferme les yeux pour ne pas voir que je fais pas ce qu'il faudrait. Il faudrait revoir l'ordre des priorités, apprendre que les silences disent plus que les mots, et renseignent sur l'importance que l'on a aux yeux des gens, et celle que l'on devrait leur accorder. Je me bouche les oreilles de toutes mes forces pour ne pas avoir à couper ce cordon presque rassurant de mes illusions. J'ai des arrêts du coeur et ma vie loupe des marches, j'ai l'impression de me cogner inlassablement dans des murs que je me suis construits. Je suis l'architecte de mon bonheur, mais aussi de mes larmes, et je suis encore trop petite pour m'en rendre compte. Je persiste à reporter la faute sur les autres, alors qu'ils n'y sont pour rien. Ou presque. Il faut réapprendre à marcher droit, et à monter les marches sans s'emmêler dans ses propres pieds.

Vendredi 17 décembre 2010 à 2:48

http://b0uille.cowblog.fr/images/2010/P1000598.jpg Mon dieu c'est fou c'que j'peux l'aimer
ais apres tout qu'est-ce-que j'en sais ?
Je vis tres bien sa solitude
Et quand il vient je me denude

Mais c'est pareil, toujours pareil
On s'promet pas monts et merveilles
C'est mieux que rien c'est pire que tout
Mais au matin y'a plus de nous..

Rose - A l'envers
 
 
 
 

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