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De deux choses Lune, l'autre c'est le Soleil. [ Jacques Prévert ]

Dimanche 6 juin 2010 à 16:33

http://b0uille.cowblog.fr/images/P1060742.jpg Toi et moi
On déplie nos valises, on reste là
Pourquoi pas ?

On se trouve un toit
Quatre murs de pierres grises
Et puis voilà
Pourquoi pas ?
Et si jamais la vie, par ici, nous ennuie
On part en vacances
Et si jamais la pluie sans répit nous maudit
Faut croire à la chance, oh oui
Mon cœur, qu'est-ce que t'en dis ? Tu souris, allons-y
Rentrons dans la danse. Tu sais...
Je ne suis pas prêt de te lâcher la main
 

On s'est dit mille fois
Pas de promesses en l'air, seulement voilà
Si cette fois
On décidait du pire, de se dire qu'après tout
On devrait en rire de l'amour
Qu'après tout l'avenir est à nous et même si
C'est dur à saisir, ça vaut l' coup
On n' va pas se mentir et se dire comme toujours
Que ça va finir entre nous
Je laisse le passé sans regret
Tu vois bien

Aime-moi
Dans le bruit, le silence
Aime-moi
Rien d'autre n'a d'importance
Même si, on le sait bien, 
Rien n'est gagné d'avance
Qui sait... Qui sait...
On pourrait tenir la distance
Tu sais
Je ne suis pas prêt de te lâcher la main

Aime-moi
Dans le bruit, le silence
Aime-moi
Rien d'autre n'a d'importance
Même si, on le sait bien, 
Rien n'est gagné d'avance
Qui sait... Qui sait...
On pourrait tenir la distance

On pourrait tenir la distance
Qui sait... Qui sait...
On pourrait tenir la distance
Qui sait... Qui sait...
Mes Souliers Sont Rouges - Qui sait 
 
 

Dimanche 6 juin 2010 à 15:40

 
http://b0uille.cowblog.fr/images/P1060731-copie-1.jpg Note d'un jour d'avril ou de mai. 

" Labyrinthique dédale de rêves, farandole de choses imaginées, mille vies à la minute. Puits sans fond de larmes pas très sèches pour coeur fébrile, à l'affut d'immensément géantes émotions, joies, petites pluies ridicules de chagrin. Petite taupe myope, apparentée petite marmotte, ou loutre sur demande, refuge dans terrier pour  passer les frimas, puis ciel étoilé pour toit, pour toi aussi. Petite fouine typée hyène rieuse, fous-rires étouffés sous une main, oeil qui pétille, il paraît. Zygomatiques à toute épreuve, pommette qui rougit quand trop timide pour répondre quoi que ce soit. Se besoin, possibilité de faire cuire oeuf sur les joues en cas de compliment surprise. Cherche soleil pour jours de pluie, pour rester s'il le veut un moment à faire la sieste sur ma peau. " 

Jeudi 3 juin 2010 à 16:33

http://b0uille.cowblog.fr/images/P1060806.jpg
Il y a des journées tellement nulles, tellement pourries que l'on a l'impression que c'est presque un rêve. Des journées où l'on ne sait même plus exactement combien de fois on a pleuré, combien de fois on a tenté de se ressaisir, pour se rendre compte que l'on ne pouvait pas être forte tout le temps. Quand dès les premières minutes du réveil les yeux sont encore embués d'un cauchemar ou ses yeux pleins de mépris se plantent dans les miens, me montrant que tout ceci est de ma faute, que je ne sais faire que du mal aux gens. Et le reste de la journée qui s'électrise, qui se moque presque, avec un soleil éclatant. Et tout qui s'enchaîne, me tordant le ventre et me laissant toujours les larmes aux yeux, de tristesse, de colère, d'incompréhension.  Quand dès l'aube on sait que ce sera une journée "sans", avec quelques heures de sommeil douloureux. J'ai retrouvé mes insomnies. Elles ne me quittent pas vraiment, elles me martèlent, heures après heures, elle me rappellent ce que je suis, et où je ne vais plus. Et surtout avec qui.

J'ai hâte d'être à ce week end, redevenir insouciante, faire comme si rien ne m'importait vraiment, être légère à l'excès, volatile au possible. Parce que même si je ne suis jamais sérieuse, je ne peux pas faire autrement pour sortir la tête de l'eau. C'est ce que j'aurais aimé lui dire. Que ce n'est pas que je ne veux pas, mais que je ne peux pas, que si je reste trop impliquée je ne m'en sortirai pas, que c'est déjà dur de se faire rappeler à l'ordre chaque nuit par mon inconscient. Et que mes journées ne sont qu'un été sans fin, de peur que mes pensées ne reprennent leur bout de chemin un peu trop vite. 

Il y a des journées où l'on ne peut même pas se dire que l'on aurait préféré rester couchée, parce qu'on était mal même dans le doux coma du sommeil. Parce qu'aucun endroit ne convenait, et que la seule chose qui aurait pu être une alternative était de se rouler en boule dans un coin et se dire que rien n'était vraiment grave.

Il y a des journées où l'on n'est bien nulle-part. 

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