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De deux choses Lune, l'autre c'est le Soleil. [ Jacques Prévert ]

Lundi 28 décembre 2009 à 13:45

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 Retour, après quelques jours d'absence. Les réveillons, les repas interminables en sourires, les yeux en étoiles des enfants devant leurs paquets, les bouteilles de vins abandonnées sur la tables, les chocolats dans les boites et sur les joues des enfants, des cadeaux surprises à en donner les larmes aux yeux. Comme une parenthèse magique dans l'hiver, le temps s'arrête un peu et je regarde le jour décliner sous les décombres de nourriture. Un soir quelque part, le lendemain ailleurs, comme un lien étrange et frémissant entre toutes ces familles, mes familles un peu, plus ou moins proches. Avec les cousins, les soeurs, l'Amoureux... Cette magie de Noël cette année je l'ai eue dans le coeur. Et ce matin les révisions commencent, on referme la parenthèse en paillettes, et on reprend ses livres. Ce matin, le réveil humide de larmes, inconsolable dans mon oreiller, sans son odeur au creux de moi, perdue. Et les images du cauchemar qui restent dans la tête, s'impriment sur la rétine, juste pour faire encore plus mal au coeur, réveillant les anciennes angoisses. Parfois j'aimerais lui demander, est-ce que toi aussi tu as peur ? Est-ce que toi aussi tu doutes ? J'ai l'impression d'être la seule à avoir peur de t'étouffer de mon amour, de t'envahir et de te prendre ton air. J'ai l'impression d'être la seule à avoir peur d'être seule, détruite et ruisselante de ton absence. Je ne sais pas comment exprimer mes frissons sous la peau, ton sourire qui me transperce et ton souffle qui me tue de bonheur. Je ne sais pas comment dire que je t'aime sous la peau, que ce n'est pas dans le coeur que j'ai une vague d'amour mais au fond de mon ventre, là où il fait chaud de toi, dans mes reins, qui tremblent de te voir. Et sans toi, oh je ne veux même pas l'imaginer, je ne veux plus me souvenir. Est-ce que tu le lis dans mes yeux, que je ne suis que pour toi ? 
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Mercredi 16 décembre 2009 à 14:08

Fin de la série avec les  étoiles. 

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Lundi 14 décembre 2009 à 19:49

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Les étoiles, les étoiles, les étoiles, dites-moi étoiles, pourquoi je vous regarde ? [ Melody Gardot - Les étoiles ] 

Mardi 8 décembre 2009 à 11:42

http://b0uille.cowblog.fr/images/P1020328.jpg Quelques jours encore et je sombrerai dans la douce apnée Noël, suivie de la moins douce des révisions. J'ai encore un dossier à faire, pas très long mais quand même, et j'aurai rempli mes devoirs universitaires. Je dois terminer mon dossier de candidature pour l'assistanat de français,  je dois "toiletter" la lettre de motivation en anglais, comme me dit mon prof. Les cadeaux sont terminés, j'attends les sourires aux lèvres en les ouvrant. Je m'endors tard, bercée de lectures, et de musique. Je termine Le Moine, de Matthew G. Lewis, c'est chouette et ça fait peur, un peu. Je ris de la petite tête de Léa, cela me fait tant de bien si vous saviez.  Et Margot que je n'ai toujours pas eu au téléphone. Des siècles je vous dis. Même plus le temps de cuisiner, et puis ma mère m'en empêche un peu en fait. Elle m'a abonnée aux steaks de soja. Je vois des gens-sourire, comme Jeanne ou Anne, et l'Amoureux qui me fait vibrer de son absence à quelques kilomètres. Que vous dire ? Je vais retourner à mon dossier, je prends mon courage dans mes petits bras et je m'y attelle. 

Je n'ai même plus le temps de jouer à faire des photos. [ Alors celle-ci est sacrément vieille ]

Mercredi 2 décembre 2009 à 19:26

http://b0uille.cowblog.fr/images/P1050117.jpghttp://b0uille.cowblog.fr/images/P1050100.jpg La pluie du mois de décembre fouette les carreaux, jour après jour. J'ai une horloge en retard dans le ventre et je me cours après. Mais j'aime, ce sentiment de jamais fini, de l'urgence sous les doigts, et la satisfaction quand on a fini. Léa me manque. J'ai l'impression que ça fait cinq mille siècles que je ne lui ai pas parlé. Et Margot aussi, dont je n'ai pas entendu la voix depuis hier soir. Déjà trop longtemps à mon goût. Les bras de l'amoureux sont presque un rêve jamais terminé. Décidément, l'automne est bien étrange. J'ai fini tous les cadeaux de Noël, j'ai failli crouler sous les paquets, dans le bus, avec mon écharpe immense et mon bonnet de petite fille. J'ai des journées millàleure et tant de choses à faire que j'en rêve la nuit. Les partiels approchent. Dans quelques semaines. Mais je suis motivée. Je pars c'est presque sûr, alors il faut que j'ai mon diplôme. J'ai choisi mes comtés : Sussex, Kent et Derbyshire. Je ne sais pas où je serai prise, mais on m'a dit que je serai prise, qu'il n'y a pas eu un seul refus en six ans. Vous n'imaginez pas les papillons au ventre. Je me sens vivante jusque dans la pointe de mes doigts, je fourmille de projets. 


Je suis floue. 

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