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De deux choses Lune, l'autre c'est le Soleil. [ Jacques Prévert ]

Lundi 31 août 2009 à 22:27

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 Et. Je crois que je me suis évanouie de bonheur pendant une semaine entière. Et je n'ai pas les mots pour dire, pour montrer tout ce voyage, toutes ces visites, et ces sourires dans les regards, quand tu me tenais la main, dans la rue, quand je ne croyais pas à ce que je vivais tellement j'en avais le souffle coupé.  Toutes les photos que je n'ai pas encore redimensionnées et que je mettrai après, quand mes paupières tomberont moins, quand le ciel bas et lourd de mes yeux ne pèsera plus comme un couvercle. Je crois que je n'aurais jamais pu m'arrêter de sourire, et de rire. Des fous-rires à en pleurer, jusque tard dans la nuit, et ta main qui serre la mienne, dès que tout devient trop fou et incroyable, toujours ta main dans la mienne. 

Les trains, tous ces trains, et ces métros, que nous finissions par connaître par coeur, les rues, traversées mille fois et découvertes toujours avec le même émerveillement, les petites boutiques, et les magasins immenses, la musique, qui nous a accompagnée toute la semaine, toutes les musiques, celles qui donnent envie de danser de joie, et celles qui nous font pleurer, un peu, jamais trop, on ne peut jamais pleurer trop avec toi. Les garçons, les sacrés garçons, regardés du coin de l'oeil et qui nous ont fait rire comme des enfants, parce que c'est plus drôle loin de chez soi.

Et la ville, qui m'attendait presque, comme si elle savait que j'allais arriver, et qui me serrerait dans ses bras, comme on serre un enfant qui rentre après des années et à qui on dit  "c'est bon de te voir, enfin". Les rues qui m'embrassent comme aucune ne l'a fait. La ville qui m'a rendue le plus vivante, celle qui m'a donné un goût de chez moi. Et partir c'était comme une déchirure, qui pique à l'intérieur et fait remonter un goût amer, parce qu'on ne sait pas quand on reviendra, mais on reviendra c'est une évidence. Et rentrer, et marcher dans mes rues, et me sentir étrangère, avoir l'impression de ne plus fouler les mêmes pavés, avec toujours la boule au ventre d'avoir quitté son cocon.

Londres a été mon cocon pendant une semaine, et elle m'a nourrie de bonheur et de cheesecake au citron. 
Et je ne vois pas ce que je pourrais demander de plus à une ville.

Lundi 24 août 2009 à 5:59

 Je. Dans une poignée de minutes, quelques heures. Je. J'ai le souffle coupé je crois. Après ces mois, ces semaines, ces jours, ces heures d'attente. Je sais qu'elle est comme moi, impatiente et que là elle monte dans son train. Oh Margot tiens moi la main pour ne pas que je m'envole trop haut de bonheur. Et Londres. Oh je crois que je t'aime en magnifique rien que pour la semaine que nous allons passer. 

Je reviens dans une semaine.

Vendredi 21 août 2009 à 18:03

 Londres dans trois jours. J'ai des papillons plein le ventre, j'éxulte, je ne sais pas quoi faire pour apaiser l'impatience des sourires en géant. Ses bras m'aident, à me délasser, a relâcher la pression, et le ventre se détend. Je lis beaucoup, j'ai repris mes Zola, et j'ai acheté le dernier Nothomb, je vais voir. Je me saoûle de musique, de paroles, de mots magiques qui me retournent l'estomac. Je m'occupe comme je peux, en fait. J'ai encore regardé Harold et Maude, et j'ai encore pleuré. Avec le travail je ne fais pas grand chose, je termine demain. Ca fera du bien, je pense. Pas que je n'en puisse plus, mais ça ne me plait pas, et puis Londres, alors les sept heures quotidiennes assise sur ma chaise, je bouillonne, je rêve d'ailleurs, de mouvement. Et puis l'amoureux qui part, pas trop loin, mais ça me met les nerfs en pelote, de savoir qu'il ne sera plus là, tout près, à un soupir de moi. Un peu de fatigue aussi, mais rien de trop grave, c'est la fin de l'été, et tout ne fait que commencer.

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Samedi 15 août 2009 à 14:52

 
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 "Mon unique amour est né de mon unique haine. Je l'ai connu trop tard et vu trop tôt sans le connaître. Prodigieux amour auquel je viens de naître et qui m'impose d'aimer un ennemi détesté. "


[ En pointillés, entre parenthèses, regardez Harold et Maude, en anglais bien sûr, et riez, et pleurez ]

Vendredi 14 août 2009 à 19:30

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 Tout le monde est parti, et c'est très triste, et Léa n'a plus rien chez elle, et presque personne ne poste, et moi alors je fais quoi pour m'inventer des sourires ? Hein ? Je fais quoi quand vous êtes toutes ailleurs ? Et quand l'amoureux s'en va pour le week end, et que l'amoureuse ne répond pas au téléphone ? Et quand je n'ai rien, rien qui me fasse éclater un sourire ? Parce que mes sourires c'est vous tout de même. 
Tout de même. 

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